Petits avions montés depuis 2014

J'ai fais un jus très gras
Utilisant de la peinture enamel, j'ai verni en acrylique puis passé successivement un jus de peinture à l'huile gris de payne à l'intrados puis terre de sienne brûlée à l'extrados. 10 à 20 minutes de séchage à chaque fois puis nettoyage avec un chiffon imbibé d'essence F. On peut doser tranquillement le retrait et on passe le chiffon dans le sens du vent. Les effets peuvent en effet s'avérer intéressants !
Je me suis rendu compte que j'avais oublié les organes de visée de la mitrailleuse défensive...   Il faut donc que je reprenne ça...
@+

Ok, merci. Ta réponse me donne matière à réfléchir.

Bonsoir,
Le dernier sorti d'usine...
Commencé le 7 avril 2015, ce n'est pas mon record de lenteur mais ça s'en approche...  
Ce n'est pas une maquette de concours, mais elles aura le mérite d'être originale, c'est déjà ça !
Et puisque c'est en forgeant qu'on devient forgeron, elle m'aura amené son lot d'enseignements... 
Il s'agit d'un prototype, le Douglas XB-42, appareil très prometteur, mais tué par la fin des hostilités en Europe comme bien d'autres.
Cet appareil est toujours conservé, partiellement démonté, dans les réserves du musée de l'US Air Force sur la base de Dayton.
Son aile, dépourvue de toute aspérité, était laminaire, comme celle du Mustang, ce qui lui conférait des performances exceptionnelles pour l'époque, n'étant dépassé que par le B-29 au seul point de vue de la capacité d'emport, c'est dire !
J'ai découvert l'existence de cet avion dans le Fana de l'Aviation.
Objet d'une première maquette en vacu par VP Canada (tirage épuisé), il a été produit en résine par Anigrand, fabricant chinois de Hong Kong, et est toujours disponible. Aucun kit en injecté n'existe.





















Voilà voilà !
Cela faisait... au moins 25 ans que je n'avais pas monté un engin états-unien ! 
Oubli réparé !
Je peux m'en retourner l'âme légère, alibi en vitrine, vers mes Nakaschmitt et autres Kawawulf ! 
@+

Bel oiseau bravo !

Sgt Pepper a écrit:Bel oiseau bravo !

Tout à fait d'accord et sur l'originalité aussi, j'aime beaucoup

C'est super joli tout ça. Bravo !

Très beau, c'est nickel.

Bonsoir,


Je viens d'achever quelques avions : voici le premier. Il s'agit du Me 262 V1.
Quelques rappels historiques :
Même si le concept de la propulsion par réaction n’est pas à proprement parler allemand, ce sont bien les Allemands qui en firent une réalité utilisable grâce à une politique de prototypes inaugurée avant le début de la seconde guerre mondiale. Le premier démonstrateur au monde fit donc ses débuts en septembre 1937 à Göttingen, suivi de développements rapides chez Heinkel, et le premier avion propulsé par un moteur à réaction, le Heinkel 178, vola le 27 août 1939 ! Un évènement demeuré secret longtemps et de toute façon occulté par l’éclatement de la guerre en Europe quelques jours plus tard, le 1er septembre 1939…
Le développement de turboréacteurs fut entrepris dès 1938 chez Heinkel, BMW, Junkers et Daimler-Benz. Parallèlement, Messerschmitt coucha sur le papier en octobre 1938 le projet d’un chasseur propulsé par deux réacteurs BMW P.3320, le P.1065, qui fut rapidement soumis au RLM. Le projet évolua en fonction du moteur et une maquette en bois fut construite et inspectée par le RLM en janvier 1940. Cette étude déboucha sur la commande de trois prototypes et d’une cellule d’essais statiques. Parallèlement, Heinkel développait son Henkel 280. Cependant, BMW rencontrant d’importants problèmes de mise au point de son moteur, il fut décidé que le premier prototype serait motorisé avec un moteur à piston afin de valider l’aérodynamique de la cellule déjà testée en soufflerie : ainsi naquit ce qui allait devenir le Me 262 V1, construit entre février et mars 1941, ce nom n’étant attribué officiellement par le RLM que le 8 avril 1941, tandis que le He 280 venait de faire son premier vol, propulsé par deux HeS 8A, le 30 mars précédent.
Le Me 262 V1 décolla ainsi d’Augsbourg aux mains de Fritz Wendel le 18 avril 1941 à 19h35 équipé d’un moteur à pistons JUMO 210 G. Il fera 47 vols dans cette configuration jusqu’au 27 juillet 1941 avant de retourner en atelier pour être modifié afin de recevoir comme prévu ses deux réacteurs BMW P.3302, mais ceci est une autre histoire…
Détail original, le Me 262 V1 était équipé, comme le Heinkel 280, d’un siège éjectable propulsé par air comprimé : ce siège équipera les cinq prototypes.









A très bientôt pour les suivants.

@+

Belle réalisation   et merci pour l'historique

deux avions très originaux et très bien réalisés!!

Après le V1, le V1 toujours, mais en configuration trimoteur, dénommée stade II par la monographie Classic.













Je fais suivre le petit laïus qui accompagne la maquette en exposition :
L’avionnage des BMW P.3302 fut entrepris durant l’été 1941, mais de nombreuses difficultés affectant la fiabilité persistèrent jusqu’à l’hiver, si bien que le premier vol n’eut lieu que le 25 mars 1942 avec les trois moteurs en fonctionnement. Peu après la rotation, vers 20 mètres de hauteur, le moteur gauche rendit l’âme, suivi de peu par le droit ! Fritz Wendel parvint à ramener le prototype suspendu à son hélice à bon port sur la piste d’Augsbourg… Les deux turboréacteurs, immédiatement démontés, révélèrent une grave défaillance des compresseurs et furent retournés chez BMW…
Il fallut attendre le 21 octobre 1944 pour voir à nouveau un Me 262 voler motorisé par des BMW, cette fois des 003, et sans hélice ! Ce turboréacteur, plus léger, moins encombrant et plus puissant que le JUMO 004, était enfin au point mais arrivait trop tard pour connaître un emploi significatif et seuls six prototypes de ce qui aurait dut être le Me 262 A-1b furent construits, là aussi quasiment sans traces photographiques…

On ne connait qu'une unique photo du Me 262 V1 équipé de ses réacteurs BMW P.3302... Si vous en avez une autre dans la malle de votre grand-père...

@+

Toujours aussi bien réalisé, quel est le fabricant ?

Le fabriquant est l'Australien High Planes Models, mais ce que vous voyez a un rapport plus ou moins lointain avec ce que la boite propose... Ce sont d'excellentes bases, les seules à vrai dire, mais il y a un travail considérable à fournir pour obtenir quelque chose de présentable, et je n'exagère pas... En outre, la monographie Classic est pratiquement indispensable... aussi indispensable que difficile à se procurer !
Mais quand on veut...

Bonsoir,
Une envie qui remonte à 1994... et la preuve qu'un boxart fait vendre !
J'avais flashé sur cette boite Hasegawa, très certainement dans Replic, et aussitôt commandée... Cette décoration a été posée sur une maquette Tamiya.

Le résultat, fraichement photographié :
















Le P-51D-25-NA a été produit en 1945 et introduit un détecteur de menace électromagnétique AN/APS-13 dont les antennes sont installées sur l’empennage vertical.





Il s'agit du P-51 s/n 44-73304 du Lieutenant Marvin Arthur, du 334th FS du 4th FG, photographié fraichement arrivé et décoré à Debden en avril 1945.
Le type 25 produit en 1945 introduit un détecteur de menace électromagnétique AN/APS-13 dont les antennes sont installées sur l’empennage vertical.
Je viens de me rendre compte que j'ai oublié quelques maquettes récentes dans ce post... je vais m'en occuper et réparer ce fâcheux oubli !
@+
 

Et bien j'ai oublié deux kits, dont le premier est celui-ci, achevé en novembre 2017...
Certainement le plus connu des prototypes du Me 262, voici le V3.
























Après le grave échec du 25 mars 1942, le RLM et Messerschmitt reportèrent tous leurs espoirs sur le moteur développé par Junkers, le JUMO 004 A, cependant plus lourd et plus encombrant que le prototype de BMW. Les deux premiers exemplaires, W.Nr 003 et 005, furent livrés le 1er juin 1942, 10 mois après les BMW P.3302, mais après de longs essais au banc aboutissant à une fiabilité satisfaisante.

Le prototype n°3 fut transféré à Leipheim dont la piste était plus longue qu’à Augsbourg.  Pourquoi le V3 et non le V2 ? Parce que dès l’automne 1941 il avait été décidé d’associer les V3 et V4 au JUMO 004 pour une version de reconnaissance du Me 262.
 
Et c’est ainsi que le 18 juillet 1942, aux mains de Fritz Wendel, le V3 décolla à 08h40, pour un vol de 12 minutes sans histoires. Deuxième vol l’après-midi. Ces deux vols révélèrent de mauvaises caractéristiques de décrochage, en conséquence de quoi dès le lendemain fut entreprise la modification de la corde de l’aile entre le fuselage et la nacelle moteur, donnant à l’aile son allure définitive.

Ce succès leva les préventions du RLM qui avait réduit les commandes à cinq prototypes le 29 mai 1942. Le 1er octobre 1942 décollait le V2 équipé des JUMO 004 A W.Nr°013 et 015.

Comme vous pouvez le constater, il y a matière à maquettes avec les prototypes du Me 262 ! Ajoutons le V1 reconstruit en stade III avec JUMO 004 A, aile à bord d'attaque rectiligne et nez armement avec trois canons MG 151/20, et un V2 et V4 identiques au V3 avec bord d'attaque rectiligne.
Je n'en ai pas terminé avec le 262 : je suis parti pour une longue série de maquettes, et j'espère bien en sortir un par an désormais.
Les paris sont ouverts pour le suivant...
@+

Achevé le mois dernier, ma première grosse bébête volante, un Douglas C-54A.

La boite de départ, un C-54D, qui se prête bien à la transformation en C-54A.



Le résultat final.















Je n'avais pas acheté cette maquette à sa sortie, ce qui m'a permis de profiter par hasard de soldes lorsque j'ai découvert sur la toile la date d'entrée en service de cet appareil que je juge essentiel au même titre que le B-29 et qui caractérise mieux qu'un long discours la puissance des USA, que vous connaissez tous...

Le C-54A, première version militarisée du DC-4, avion de ligne transatlantique conçu bien avant le début des hostilités en Europe, fut produit à 252 exemplaires sur l'année fiscale 1942, avec livraisons échelonnées entre le deuxième semestre 1942 et la fin 1943. Ces appareils furent tous camouflés à l'unisson des autres appareils de l'USAAF à cette époque. Ils perdirent cette livrée à l'occasion des GV à partir de la fin 1944. Toutes versions confondues, ce sont plus de 1100 C-54 qui sortiront des chaines d'assemblage de Chicago et de Santa Monica.

Le C-54A se distingue des versions ultérieures par des modifications invisibles affectant moteurs et réservoirs, et par des modifications visibles des aériens. Ces dernières sont ignorées des monographies en ma possession et il a fallu identifier, dater et scruter attentivement les photos glanées sur la toile pour s'en sortir avec le moins d'approximations possible (je l'espère !). Dans un premier temps, j'ai trouvé très peu de photos d'appareils camouflés, puis j'ai eu la chance de tomber sur des photos publiées par le Sacramento Aerospace Museum of California, photo prises en usine, lors de l'évaluation du premier de série "confisqué" à ses commanditaires civils, photos de détails divers et variés mis à profit sur les trains d'atterrissage... etc

En conclusion, c'est une belle maquette, bien conçue, mais dont le moulage a été confié à je ne sais qui avec pour résultat quelque chose que je qualifierai d'indigne, même s'il n'y a rien qu'un très VIGOUREUX ponçage (je n'avais pas utilisé de papier grain 200 depuis longtemps !) ne puisse régler, avec pour corollaire la disparition de la gravure (très correcte). Le contraste est étonnant entre le montage exempt de problème de l'intérieur et les problèmes de finition consternants affectant la surface du fuselage, des ailes (intrados comme extrados) et les gouvernes !!!  L'ajustement de la canopée réserve lui aussi son lot de difficultés...

Dernier point noir, une notice peu précise pour ce qui touche à l'assemblage des nacelles moteurs et du train principal, ceux qui s'y colleront où l'ont déjà fait me comprendront...  Et des décalques enclins au silvering, en dépit des produits ad-hoc... ce qui est particulièrement gênant pour les délimitations des zones de marcher à l'extrados.

Je dis tout ça parce que je ne suis qu'un vil monteur de Lego, mais j'estime que c'est une très bonne maquette qui sera l'objet de nombreuses déclinaisons à en juger par quelques pièces inemployées... Deux sont déjà au catalogue 2018, mais je suis certain qu'il y en aura d'autres, et très certainement un C-54 (les premiers 24 exemplaires, sans porte cargo) et probablement un C-54A.

Il faut un peu de place, l'animal faisant tout de même 50 cm d'envergure et 40 de longueur ! Il rentre tout juste dans la plus grande de mes deux vitrines... il faudra que j'investisse rapidement dans une vitrine spéciale pour les monstres de son espèce ! 

@+

A quelle tâche principale avait-il été affecté ?

Transport de personnel et EVASAN.

Ok   c'est qu'on le vois très peu sur les films d'époques contrairement au C47 (on vois pratiquement que lui !)

Oui, c'est vrai, de même qu'on voit très peu le C-46 !
Le C-54 est davantage connu pour le pont aérien de Berlin de 1948-49 d'une part, d'autre part comme l'avion qui a permis l'établissement effectif des liaisons aériennes internationales.
Autre anecdote, c'est un C-54 qui fut le premier "Air Force 1", toujours conservé en musée d'ailleurs, et qui emmena Roosevelt à Yalta...
@+

Vache, sacré productivité, surtout à ce niveau de prestation!
C'est vraiment une belle collection!

de beaux avions!!

Bonjour,

Toute chose ayant une fin, c'est au tour de ce Me 262 V5 d'être achevé ! Le kit de départ est la bonne maquette d'Hasegawa qui ne souffre que de deux défauts : logements de trains simplistes et diamètre des roues du train principal très exagéré ! Mais, comme disent certains, c'est en dessous et on s'en f... club auquel je n'appartiens pas !



















Un peu d'histoire...
La commande passée le 25/07/41 par le RLM, trois mois après le vol du V1 mû par un seul moteur à piston, ordonnait la construction de 5 prototypes, désignés logiquement V1 à V5, avions dotés d’un train classique (donc d’une roulette de queue).
Or, il apparut clairement lors du premier vol du V3, le 18 juillet 1942, qu’on ne pouvait lever la queue de l’appareil et décoller qu’en freinant au beau milieu de la course d’accélération, procédure fort hasardeuse… Il était donc nécessaire de doter le Me 262 d’un train tricycle (donc avec une jambe de nez), et il fût donc décidé de modifier le V5 encore inachevé d’un tel train : un expédient provisoire consista à utiliser la jambe de train du prototype du Me 309.
Comme il fallût déplacer le train principal de l’avant vers l’arrière du longeron, le train d’atterrissage fut installé non rentrant pour gagner du temps, la modification du caisson central de voilure, du nez et des circuits afférents étant encore à concevoir.
L’avion effectua son premier vol le 06 juin 1943, la modification s’avérant d’emblée un succès. Dès le 20 juillet, une campagne de mise au point des fusées d’assistance au décollage fut entreprise (Rheinmetall-Borsig 109-502 de 500 kg de poussée unitaire), qui fut interrompue par l’éclatement du pneu du train auxiliaire à l’atterrissage le 04 août et l’endommagement du prototype qui en découla à son 74ème vol. Réparé, il revola en janvier 1944 mais fut gravement endommagé le 1er février (mort du pilote) et ne fut plus réparé.

@+

Bonjour,

J'ai oublié celui-là, terminé fin avril...   Un P-51D-25-NA, assez représentatif des derniers avions produits durant la guerre. C'est une maquette Tamiya avec une déco d'une boite Hasegawa achetée en 1994 pour sa pin-up, la splendide Blondie, preuve qu'une belle boite fait vendre...












Il va falloir que je reprenne mon Schneider !!!

Merci à tous !
@+

Superbe collection!

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