FORD T 1917 Ambulance [1/16 ACADEMY + Scratch]

Regarde sur ce LIEN par exemple, et tu vas comprendre se dont je parle   

Il fait partie de ceux disponible sur le post consacré à la Ford T, réalisé sur le fofo.

c'est bien beau tout cela !!! vivement cet après-midi

Merci, merci à vous.
En fait, il y a autant de variantes d'ambulance qu'il y a d'ambulances, j'ai l'impression que c'était fait à la demande par des carrossiers.

Sur les photos d’intérieur que j'ai, on ne voit pas ces trous à l'arrière.

Au risque d'être un poil contrariant, pour le coup, il n'y a pas eut beaucoup de modèles de caisse sur cette version de Ford T, et tu réalises la version introduite par les Américains, qui au début ne livraient que le châssis et la caisse était faîtes en France (j'ai zappé le nom du carrossier  ) puis ils l'ont livré avec la caisse dite "simplifié" que tu es en train de réaliser, et j'avoue que je n'ai jamais vu de photo d'intérieur de ce type là sans les ouvertures, mais bon, je n'ai pas vu n'ont plût 150 photos.

Le capitaine me dit « Sergent, vous savez parler Anglais ? »
Je lui dit que non, dans les Landes, on voit pas souvent des Anglais, et on leur parle encore moins avec eux.
« Ce n’est pas grave Sergent, votre destinataire vous  comprendra, vous verrez ». Vous allez porter ce message au Capitaine Beauseigneur, c’est un Américain. Son PC est dans le village de Lucy le Bocage, enfin, du moins ce qu’il en reste, c’est au sud de Belleau. Vous passez par la route qui traverse le village de Coupru, et  vous continuez vers le nord ».
« Vous devez lui remettre ce message en main propre. Il doit absolument en prendre connaissance. »

Allez, exécution, et bonne route, sergent !
Je salue réglementairement les officiers, et me voilà parti vers Lucy le bocage.


Source: http://cavalbatmarne.free.fr/prg900_1.htm



Allez, je continue l'aménagement de l’intérieur.

Un montage très soigné... J'adore.
Ton récit aussi est très intéressant. À propos de la photo du briquet fabriqué à partir d'une douille... Nous avons eu cet été, à Québec, une exposition présentant la collection d'une dame (française) qui vient d'écrire un livre portant sur l'art en temps de guerre. L'exposition permettait d'adminer de nombreuses pièces faisant partie de sa collection personnelle. Il s'agissait d'objets fabriqués avec ce que les soldats "artisans" trouvaient dans les tranchées (douilles diverses, fragments de métal, bouton, etc). C'étai timpressionnant et émouvant de voir tout ce qui pouvait être fabriqué ainsi, du côté français. Par contre, rien du côté rival: les soldats allemands avaient pour ordre de récupérer tout ce qui était en métal, ce qui ne laissait rien aux soldats, pour passer le temps.
Je tâcherai de prendre quelques minutes pour vous présenter quelques unes des photos que j'ai prises lors de cette exposition fascinante.

D’abord,  avant de partir, je remplis ma gourde d’eau, pas de vin ce coup-ci, il fait chaud aujourd’hui, et le vin, même si ça donne du courage, ça me donne soif.

Sur le chemin de Lucy le Bocage, c’est comme partout sur le front. Des charrettes détruites abandonnées dans les fossés, plus de maisons, mais des tas de pierre  à la place, plus un seul arbre debout, la terre retournée  de partout à cause des obus. Quelle désolation ! Mais toujours des coquelicots qui arrivent à repousser…
Arrivant enfin à l’entré de Lucy Le bocage, je me dis « quelle tête ils ont ces Américains ? J’en ai jamais vu finalement » et comment je vais faire pour me faire comprendre, il est gentil notre capitaine, mais c'est pas lui qui va leur parler...


Les Marines à Lucy le Bocage
Source: http://barisis.free.fr/Belleau/1418.htm

Merci Steeve, voici un premier brancard réalisé:

  Tu es en feu... Ton travail avance sûrement !

que vous dire messieurs ! en vrai c'est encore mieux.
Nico ton collant (impression tissu) de brancard tu l'as recourbé ou posé uniquement ? il me semble qu'il était cloué dessous ?

Le Pc des Américains est situé à coté de l’église en ruine. En arrivant là bas, je trouve un gars, un grand gaillard blond qui sert de sentinelle à l’entrée du village dans un uniforme vert foncé, un peu comme ceux des Anglais, avec le même casque en tout cas, une sorte d’assiette à soupe à l’envers.
Il se tourne vers moi et me dit « What do you want, sir ? »
Je comprends rien, je lui fait voir le pli, et je lui dis que c’est un message pour le capitaine Beauseigneur.
Il me répond « Ah, yes, follow me, please ! », et il me fait voir une sorte de toile de tente vert foncé aussi adossée à un pan de mur de l’église.
Il dit me dire de le suivre là bas…
A l’entrée de la tente, il dit à l’intérieur « Sir, a french soldier has a message for you »
La voix à l’intérieur répond « Ok, thanks Tom »


Merci les gars. Non, Zizoune, il est recourbé simplement, je n'ai pas cloué le tissu sur le brancard. Mais c'est pas top, je vais le reprendre.

Voici la suite:
Peinture de l’intérieur, et début du montage du châssis (hier au club). Dans l’ellipse  rouge, c'est le garde-boue arrière qui a été enlevé.

Ça avance rudement bien, du beau boulot 

Un vrai régal ce fil 

s'avance rudement bien depuis hier

superbe avancée et superbe boulot Nico, un grand bravo

le carrossier français était Boileau il me semble

petites photos






si ça peut rendre service

saran45 a écrit:le carrossier français était Boileau il me semble

   

  Jusqu'en 1917 carrossée par Kellner , le véhicule  est alors bâché (1000 exemplaires commandés) ensuite les véhicules sont importés des USA avec 2 types de carrosserie, dont celle en bois.(source François Vauvillier, GBM n° 107)


  A+ Lionel

Belle suite ,

ça va être dur quand ton post sera terminé de ne plus suivre la vie de ton sergent, je me suis habitué à le suivre maintenant !

Bonne continuation
nico

De là, je vois sortir un grand gars, assez mince, avec un uniforme d’officier. Je lui tends l’enveloppe.
Il me répond dans un Français impeccable « Merci mon ami, envoyez le bonjour au Capitaine Duval » Quelle surprise de voir ce grand type parler si bien le Français.
« Pardon mon Capitaine, mais vous parlez drôlement bien le Français »
«Forcément, mon père est  Français, il a quitté la France en 1894 pour s’embarquer pour les états unis. Il a monté une entreprise qui fabrique des meubles à Baltimore. Avec l’expérience du bois qu’il avait acquise en France, dans les Landes, ça lui a servi à Baltimore. J’avais 4 ans quand on est arrivés là bas. Je me suis engagé dans l’armée américaine pour combattre les Allemands en France, c’est quand même mon pays, c’est là que sont mes origines. Et puis, j'ai été naturalisé Américain par ce biais."
« Dans les Landes ? Mais je suis des Landes, moi aussi, mon Capitaine, de St Sever, et je suis menuisier »
« Et bien le monde est petit, notre famille est de Mont de Marsan. En tous cas sergent, je suis heureux de vous avoir rencontré. Mais je vais devoir vous laisser, ces documents sont relatifs à une attaque que nous devons mener un peu plus au Nord, au bois de Belleau, le seul bois encore debout dans la région. Vous voyez, sergent, les Boches comme vous dites, on les aura !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_bois_Belleau


Et bien si ma petite histoire vous plait, c'est sympa à vous de me lire, même si je n'ai évidemment pas le talent d'un écrivain, j'aime bien écrire.
Ne t'inquiètes pas, Nico, la route est encore longue pour terminer ce montage. Le sergent Louis a encore quelques aventures à vivre.

Pour le kit, le voici avec les portes arrière et la toiture en place, après avoir réalisé un peu de patine à l'interieur.

Continue Nico, tu nous fais un truc vraiment super !
Les photos aussi sont très belles. J'aime beaucoup les couleurs qu'arbore ce véhicule.

on ne se lasse pas de suivre cette aventure en 3 D si j'ose dire

Tout à fait d'accord et j'aime également lire cette "histoire"  

Avant de retourner dans sa tente, l’officier Américain lance à Louis.
« Ah, au fait, une dernière chose : En partant, prenez garde à Helmut ! »
« Helmut mon capitaine ? »
« Oui, c’est le nom que nous avons donné à un canon de gros calibre Allemand. Du 380 Il nous tire dessus une fois par jour, à midi. C’est pour nous souhaiter un  bon appétit. Notre chance, c’est qu’il est assez imprécis. Il doit être assez loin. »
« Ne traînez pas, normalement vous avez le temps, il est 11h30. »
Je salue cet étonnant officier Américain de Mont de Marsan, et je reprends la route pour rejoindre ma compagnie.
Dans ce secteur, il y a encore un peu d’herbe et des arbres encore debout. On pourrait même entendre chanter les merles.
Soudain, au loin, un bruit sourd se fait entendre, comme le tonnerre, mais ce n’est pas souvent le tonnerre qu’on entend ici !
Et puis un sifflement, de plus en plus fort, de plus en plus près. Bon sang, c’est Helmut ! Mais ce jour là, Helmut était en avance !
Le sifflement devient énorme « ce coup-ci, j’y ai droit », et bon sang, je me couche instinctivement, on verra bien.
Le sifflement aigu laisse place à une énorme explosion, un souffle démesuré. Louis est victime de ce 380. Il souffre, et puis plus rien…
Son corps gît désormais sur le bord de la route.

http://fr.wikipedia.org/wiki/38_cm_SK_L/45


Merci les gars.
Voici ce que ça donne avec le châssis de Academy et de la caisse scratch:

1/16, ça fait gros !